Placer son argent dans les murs d’un hôtel est un bon investissement immobilier, surtout que la France est un pays très touristique. Cependant, avant de s’y lancer, il est nécessaire de connaitre les éventuelles sources de revenus qui peuvent permettre le calcul de la rentabilité avant le placement.
Le loyer fixe
Suivant la valeur locative des mûrs acquis par un investisseur, il pourra jouir d’un loyer fixe venant de l’hôtelier locataire. Afin d’assurer le retour sur son investissement, l’investisseur aura ainsi à déterminer la valeur locative de l’établissement afin d’en définir le loyer fixe qu’il percevra annuellement. À cet égard, selon le décret de 1953, le loyer fixe sera calculé suivant la surface exploitée par l’hôtelier dont le prix sera défini à partir du tarif au m² appliqué par ville ou par région. Par ailleurs, étant donné que l’investisseur n’a investi que dans les murs, le clos et le couvert seront à la charge du locataire. Autrement, le loyer fixe sera d’un montant encore plus conséquent. En ce sens que, si l’hôtelier locataire ne supporte aucune charge, on constatera une égalité ou même une augmentation de la valeur locative. En d’autres termes, si le preneur accumulent la majorité des charges, l’investisseur pour prétendre à un abattement pouvant aller jusqu’à 20%. En outre, ce loyer fixe constituera pour l’investisseur une véritable garantie de revenu annuel.
Le loyer variable
Et comme l’hôtel est sujet à des activités commerciales, l’investisseur aura également droit à un revenu de loyer variable. Dans ce cas, l’investisseur peut jouir d’un pourcentage sur les chiffres d’affaires de l’hôtelier. En ce terme, malgré que variable, ce loyer pourra être défini bien avant le contrat de bail des deux contractants (détenteurs des murs et locataires). Cela, en reconstituant le chiffre d’affaires de l’établissement grâce à la moyenne des tarifs appliqués sur les chambres, hors taxes, du taux d’occupation prévisionnel et du nombre de jours par an. Le résultat donnera un tarif sur le chiffre d’affaires prévu et où on appliquera un taux compris entre 4 à 20 %. En ce sens, l’évolution du chiffre d’affaires de l’hôtelier sera une assurance pour l’investisseur qu’il bénéficiera d’un loyer plus élevé. Le loyer variable dans ce cas, est également appelé « clause-recettes ».
Le bonus
L’investisseur peut également bénéficier d’une réduction d’impôt sur ses biens immobiliers. Cette réduction peut atteindre 50 % du montant investi avec un plafonnement de réduction par an de 45 000 euros. L’investisseur peut aussi prétendre à une diminution des impôts sur le revenu. Cette diminution sera de 18 % du montant investi initialement dont le plafond est de 9 000 euros pour un investisseur individuel, et de 18 000 euros si l’investissement a été fait par un couple.
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